Face à la découverte et la prise en main des nouvelles technologies, les professionnels peuvent réagir très différemment, voire de manière assez tranchée.

Une étude mandatée par Citrix et réalisée par OnePoll en avril et mai 2019 auprès de 1000 travailleurs français utilisant des terminaux IT au quotidien montre que la technologie est un enjeu essentiel pour les entreprises françaises. Celles-ci font face au défi de la diversité des profils de travailleurs et peinent souvent à proposer des solutions numériques adaptées, capables de favoriser la productivité et l’innovation. Comparé à leurs homologues britanniquesle niveau d’appétence des professionnels français pour les nouvelles technologies est très variable.

Technophiles vs technophobes : la grande diversité des profils de travailleurs

Si à peine 48% des sondés pensent que l’adoption des nouvelles technologies est indispensable au bon fonctionnement de l’entreprise, pour 33% d’entre eux elle est souvent synonyme de gains de productivité, mais ne devrait pas être une fin en soi. Pour les 19% restants, c’est un défi difficile à relever, qui représente un effort important en terme de ressources, n’apportant pas toujours les bénéfices escomptés.

Autant de points de vue différents qui structurent états d’esprit et comportements au travail… ou en-dehors. En entendant des proches parler de leurs environnements IT, 1 salarié sur 5 ne pourra s’empêcher de recommander des applications qu’il juge meilleures tandis 2 sur 3 identifient des applications qu’ils utiliseraient bien au travail. Enfin, pour les autres, la priorité sera de couper court le plus vite possible à cette conversation.

Les professionnels français manquent de confiance en eux et s’en tiennent aux basiques

Phénomène somme toute récent, la mobilité agit comme un révélateur de la diversité des réactions etmet à l’épreuve l’aptitude des salariés à travailler différemment.

Près d’1 travailleur sur 2 envoie les documents en pièce jointe de son e-mail professionnel à son adresse personnelle afin d’accéder à ses dossiers en-dehors du bureau. Alors qu’ils sont 40 % au Royaume-Uni, seuls 20% des français téléchargent les documents depuis le portail cloud de leur entreprise.

Un classicisme qu’on retrouve dans les choix pour communiquer avec des collègues en situation de mobilité. Ils sont 78% à privilégier l’email ou le téléphone. SMS, messagerie instantanée, ou visioconférence sont largement ignorés.

Lorsqu’on leur demande s’ils sont prêts à utiliser un réseau Wi-Fi public non sécurisé pour accéder à leurs applications et documents, un tiers des professionnels le font sans se poser de question, en ayant conscience tout de même que ce n’est pas idéal. Si des outils existent et sont mis à disposition par les entreprises pour que de nouvelles situations de travail puissent être vécues différemment, il semble que nombre de professionnels mettent en place des stratégies pour éviter d’avoir à s’en servir.

Une évangélisation en interne nécessaire

La transition vers un espace de travail toujours plus moderne et connecté ne s’effectue pas au même rythme pour tout le monde et reste un défi pour certains, faute de formations appropriées. A la question, quelle formation vous serait la plus bénéfique, un tiers des travailleurs souhaite bénéficier d’une formation qui lui permettrait de relever de nouveaux défis et de se familiariser avec les technologies émergentes.

Pour autant, les salariés français restent ouverts aux innovations et accueillent plutôt positivement le changement de leurs habitudes numériques de travail. Lorsque leur entreprise lance une nouvelle application pour remplacer celle qu’ils avaient l’habitude d’utiliser, plus de la moitié des participants éprouvent de la curiosité. 18% d’entre eux, enthousiastes, trouvent que ce changement est une bonne chose. Seuls 7% se sentent agacés ou frustrés.

Et même quand un outil est jugé inadapté, le rejet n’est pas total ou irréversible puisque près de la moitié des sondés répondent l’avoir quand même utilisé et/ou s’être accrochés pour le comprendre.

La diversité des profils qui compose les entreprises françaises représente leur plus grande richesse. Pourtant au sein de ces forces vives, seul un quart des collaborateurs correspond au travailleur idéalisé par les DSI et les fournisseurs de solutions IT. Afin de ne pas laisser les trois quarts restants sur la touche, l’environnement de travail proposé se doit d’être plus intelligent. La capacité d’adaptation et de flexibilité du nouvel “Intelligent Workspace” sera donc la clé du succès de la transformation des entreprises !

Et vous, quel profil de travailleur êtes-vous ? Le sceptique, le novice, le compétiteur ou plutôt l’impulsif ? Découvrez-le en remplissant ce questionnaire !